La CITES

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La CITES trouve sa source dans l’Union internationale pour la conservation de la nature, cette ONG qui tient une liste rouge des espèces menacées. Les membres de l’UICN, préoccupés par les dommages que l’exploitation pour le commerce international causait selon eux aux espèces sauvages, appelèrent de leurs vœux une «convention internationale sur la réglementation des exportations, du transport et de l’importation d’espèces rares ou menacées de la faune sauvage ou de leurs peaux et trophées» lors d’une assemblée générale, en 1963.

C’est ainsi que la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) ou Convention de Washington, a pu voir le jour le 3 mars 1973 à Washington. Pour les partisans d’une protection accrue de l’environnement et de la biodiversité, c’est une date d’une grande importance. L’inscription d’une espèce à l’une des trois annexes de la convention relève en effet d’un «droit contraignant», censé être le gage d’une plus grande efficacité pour la préservation de la faune et de la flore mondiale.

[les annexes : quels enjeux ?
l'échec du 18 mars 2010
]

Le 18 mars 2010 est un moment clé de la controverse. La proposition portée par Monaco d’inscrire le thon rouge à l’annexe I de la CITES est rejetée par 68 voix, contre 20 favorables et 30 abstentions.